Auteur/autrice : editeur_port
Des “rencontres” peu attendues et surtout très encourageantes ont été faites par nos équipes dans le Vieux Port en fin d’année dernière. Pas une, mais deux espèces d’hippocampes ont été observées dans le bassin des Chalutiers. Ces événements plutôt rares ont été enregistrés par la Brigade Bleue, équipe chargée des actions environnementales au port.
“Cela fait 17 ans que je travaille au port, je n’avais jamais vu d’hippocampes chez nous”, explique Angélique Fontanaud, responsable Qualité & Environnement. “Il est très difficile de les apercevoir au quotidien certes, mais c’est quand même un très bon signe de les avoir identifiés dans le domaine portuaire”. Les hippocampes sont des animaux qui se développent dans des zones calmes et protégées, avec un milieu suffisamment riche, nourricier et d’une qualité retrouvée.

La famille des Syngnatidae est caractérisée par leurs mâchoires soudées formant un tube, à l’extrémité duquel se trouve la bouche. Les hippocampes mâles possèdent une poche incubatrice dans laquelle la femelle glisse les œufs afin qu’ils s’y développent jusqu’à l’éclosion : ce sont des espèces dites « pseudo-vivipare » (Photo : Hippocampus hippocampus / Copyright : Pierre RIDEAU)
Les individus de la famille des Syngnatidae ont été observés à une semaine d’intervalle, lors de la vérification des pondoirs à seiches installés sous les pontons. “Étant donné que ce sont des espèces différentes, on est sûr qu’il ne s’agit pas du même individu observé deux fois”, explique Pierre Rideau, auteur des photos et des vidéos qui ont fait le tour de nos réseaux sociaux.

Sauriez-vous l’identifier sur la photo de gauche ? Les hippocampes sont des animaux qui se fondent dans l’environnement grâce à leurs capacités d’immobilité et de mimétisme. Ils se fixent à un support (algues, plantes…) avec leur queue préhensile, attendant qu’une proie (zooplancton, petits crustacés, larves…) passe à leur portée. (Photo : Hippocampus guttulatus / Copyright : Pierre RIDEAU)
“Afin de ne pas les déranger, nous n’avons pas réalisé de nouvelles observations pendant les semaines suivantes”, raconte Pierre. “Mais le fait d’avoir identifié ces espèces dans le port de plaisance est une excellente nouvelle et nous incite à poursuivre nos démarches environnementales”.
Le port : terrain de jeu des scientifiques !
Bientôt ce sera possible de découvrir une partie de cette biodiversité dans le hall d’entrée de l’Aquarium de La Rochelle, un projet mené en partenariat avec le port pour sensibiliser le public sur la richesse de la faune et flore sous nos pontons. En parallèle, le port de plaisance est aussi en partenariat avec La Rochelle Université depuis une dizaine d’années afin de mieux appréhender le milieu portuaire et la biodiversité qui y prolifère et qui s’y épanouie.
Des espèces « phares », mais méconnues
Les individus observés dans le bassin des Chalutiers sont nommés Hippocampus guttulatus et Hippocampus hippocampus. Ils sont inscrits sur la liste rouge de la Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), dans la catégorie d’animaux dont nous n’avons pas ou peu d’informations sur la fréquence de parution au fil des années.
Chose sûre, nos équipes seront encore plus attentives lors des prochaines observations de la biodiversité sous-marine !
N’hésitez pas à nous signaler si vous observez de la biodiversité sous nos pontons. Vous pouvez contacter la Brigade Bleue via l’adresse mail : fontanaud@portlarochelle.com
En savoir plus sur les hippocampes :
UICN / Worms / Fishipedia / Doris
- (Photo : Hippocampus hippocampus/ Copyright : Pierre RIDEAU)
- (Photo : Hippocampus guttulatus / Copyright : Pierre RIDEAU)
- (Photo : Hippocampus guttulatus / Copyright : Pierre RIDEAU)
- (Photo : Hippocampus hippocampus/ Copyright : Pierre RIDEAU)
- (Photo : Hippocampus hippocampus/ Copyright : Pierre RIDEAU)
Reconstruire un bâtiment de A à Z avec une approche “bas carbone” tout en prenant en compte les envies et les besoins des associations, des plaisanciers, des visiteurs et des habitants du quartier. Voilà l’ambition du premier projet de concertation lancé par le Port de plaisance de La Rochelle pour la réhabilitation du bâtiment du Lazaret, situé à proximité de la plage des Minimes. L’idée est de tester et, surtout, perfectionner ce projet-pilote pour l’appliquer ensuite à tous les projets du port. C’est une première initiative de cette nature parmi les actions inscrites au projet “La Rochelle Territoire Zéro Carbone” lancé en 2019.

Parmi les parties prenantes, l’association des Plaisanciers de La Rochelle, l’association Aunis Voile et l’association Rêves Agissez
Un bâtiment “bas carbone”, ça veut dire quoi ?
Environ 50% de l’impact carbone d’un bâtiment est lié à sa consommation énergétique. Pour le bâtiment du Lazaret, ce critère sera pris en compte dès la conception de la nouvelle structure. Il s’agira donc, par exemple, de prioriser son isolation thermique pour mieux maitriser sa consommation d’énergie. Les 50% restants d’impact résident dans le choix des matériaux utilisés pour sa construction : utiliser des matériaux durables pour l’isolation thermique et acoustique.
En plus de l’approche “bas carbone”, le deuxième volet du projet est la concertation citoyenne. Le coup d’envoi a déjà été donné courant novembre au moment de la première réunion de concertation. Autour de la table, les parties prenantes concernées par l’utilisation du bâtiment : le comité de quartier des Minimes, trois associations, les plaisanciers des pontons à proximité, les équipes du bus de mer et le Grand Pavois.
Et si les publics intégrés dans le projet vont au-delà du périmètre du port c’est parce que les nouveaux locaux devront héberger aussi des toilettes publiques, en plus des sanitaires réservés aux plaisanciers.
Nous souhaitons intégrer progressivement davantage de parties prenantes aux divers projets du port. L’objectif est d’informer les personnes concernées, de recueillir leurs avis et d’adapter notre projet à leurs attentes”, explique Bertrand Moquay, le directeur du port.

Les plaisanciers on exprimé leurs avis concernant le bâtiment du Lazaret dans le cadre du questionnaire de satisfaction diffusé par le port en juillet 2021
Les premières pistes qui seront exploitées, en plus de la création des sanitaires publics, sont de créer des salles pour que des associations et des entreprises puissent l’utiliser.
Après Xynthia, les contraintes sont autres…
Pour respecter le Plan de Prévention des Risques Littoraux et suite à la tempête Xynthia il y a 11 ans, une partie de la zone où se situe le bâtiment actuel est classée comme zone susceptible d’être inondée en cas d’évènement majeur. Cela imposera un changement majeur dans l’architecture du bâtiment : surélever d’un mètre par rapport à sa hauteur actuelle en cas de reconstruction globale de la structure.

Zone inondable identifiée en couleur violette dans le Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPLR)
- Bâtiment du Lazaret dans son état actuel – Novembre 2021
Les ouvriers qui interviennent sur le chantier de la darse 150T, dans le bassin des Chalutiers, ont probablement le “bureau” le plus atypique de La Rochelle. Ils travaillent depuis quelques jours suspendus à quelques seulement centimètres au-dessus de l’eau dans une cabine chauffée. La structure, tenue par une grue, a un but bien précis : faciliter l’accès aux pieux installés dans l’eau tout en empêchant que des résidus du chantier tombent dans l’eau.

Les pieux peuvent parfaitement entrer dans le container grâce à une ouverture faite sur mesure sur le sol
C’est une opération particulière, explique le conducteur de travaux, Stéphane Marechal. « À l’aide d’un container, on passe de pieu en pieu pour pouvoir réaliser le sablage, d’où l’importance d’être très rigoureux en ce qui concerne l’isolation du chantier pour empêcher que des déchets finissent dans l’eau ».
Le pieu est enfoncé dans le container flottant pour permettre aux experts de travailler à l’abri. Tout au tour de chaque pieu une sorte de « jupe » de protection finit d’isoler le chantier entourant le pieu). En plus, le container est chauffé pour sécher les nombreuses couches de peinture.

À l’intérieur, plusieurs couches de peinture sont réalisées sur la base des pieux à une température moyenne de 18C
Une fois le sablage et la peinture des pieux finalisés, un aspirateur industriel se charge d’enlever les résidus. Un chantier à seulement quelques centimètres de l’eau mais 100% éco-responsable.

Pendant que les experts réalisent l’opération à l’intérieur du container, le pilote de la grue devient leur « ange gardien » prêt à agir en fonction des rafales de vent et de la variation de marée
Pour en savoir plus, consultez l’article diffusé dans le numéro de novembre de la newsletter du port.
Après une année 2020 particulière n’ayant pas permis la révélation d’un marin de l’année, la Fédération Française de Voile met de nouveau à l’honneur les meilleurs athlètes de l’année. Les Rochelais Charline Picon et Yannick Bestaven font partie de la liste des finalistes. Le public pourra dire son mot en votant sur cette page avant le 5 décembre. C’est le lundi 6 décembre lors de la « Révélation du Marin de l’Année » que seront annoncés les lauréats.
Les 12 nommés pour le titre du Marin de l’année 2021 sont :
- Charline Picon : Médaille d’argent aux Jeux Olympiques en RS:X – championne d’Europe et 3ème au championnat du Monde
- Camille Lecointre et Aloise Retornaz : Médaille de bronze aux Jeux Olympique en 470 et championnes d’Europe.
- Thomas Goyard : Médaille d’argent aux Jeux Olympiques en RS:X
- Yannick Bestaven : Vainqueur du Vendée Globe
- Nicolas Goyard : Champion du Monde et d’Europe en iQFOiL, également Champion du Monde PWA
- Hélène Noesmoen : Championne du Monde et d’Europe en iQFOiL
- Théo de Ramecourt : Champion du Monde et d’Europe (décembre 2020) en Kitefoil
- Axel Mazella : Champion d’Europe et vice-champion du Monde Kitefoil
- Arthur Guillebert : Champion du Monde Kite Freestyle
- Pauline Courtois et son équipage : Championne du Monde de Match-Racing
- Franck Cammas et Charles Caudrelier, vainqueur en Ultime de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre
- Thomas Ruyant et Morgan Lagravière vainqueur en IMOCA de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre
Yannick Bestaven, finaliste au niveau mondial
En parallèle du prix organisé par la Fédération Française de Voile, le vainqueur du Vendée Globe, Yannick Bestaven, est également finaliste du prix « Rolex World Sailor or the Year » de la Fédération Internationale de Voile (World Sailing) dans la catégorie « homme ». Pour voter pour Yannick, cela se passe par ici avant le 2 décembre.
La régie du Port de plaisance de La Rochelle recrute un Agent de port – conducteur d’engin et un(e) Secrétaire administratif(ve). Les deux postes sont à pouvoir en CDI. Cela vous intéresse ? Les candidatures sont à adresser à la régie à l’adresse : Avenue de la Capitainerie, 17000 La Rochelle ; ou par mail : recrutement@portlarochelle.com.
À propos de nous
Créé en 1972, le Port de plaisance de La Rochelle est l’un des plus grands ports de plaisance d’Europe et du monde avec plus de 5 000 places réparties sur une surface de 100 hectares. À la différence d’une gestion en marina, toutes les places sont gérées en location annuelle ou en location pour les visiteurs en escale. Notre port est composé de 3 sites, proches du cœur de la ville de La Rochelle.
En plus d’une escale touristique, notre port est également une escale technique avec plus de 230 entreprises sur le plateau nautique des Minimes, générant près de 2 000 emplois directs et indirects.
Au total, 60 collaborateurs travaillent à la régie.
Le Vieux-Port de La Rochelle, avec 3 bassins :
– Le Havre d’Échouage, gardé par les célèbres tours de La Rochelle : la tour de la Chaîne et la tour Saint-Nicolas. Ce bassin de 115 places propose également 40 places visiteurs (tirant d’eau 1 m),
– Le Bassin des Yachts (ou bassin à Flot) d’une capacité de 90 places,
– Le Bassin des Chalutiers proposant 100 places environ, (tirant d’eau max 5m), lieu privilégié pour les escales de grands navires. Ce bassin abrite la flottille de bateaux traditionnels et les trois navires principaux du Musée Maritime de La Rochelle.
Le port des Minimes, avec 4 bassins (Lazaret, Marillac, Bout-Blanc et Tamaris) :
– Plus de 4 600 places d’amarrage réparties sur 64 appontements dont près de 300 pour les visiteurs sur 6 pontons dédiés (places essentiellement individuelles, sur catways),
– Zone artisanale à terre avec manutention (jusqu’à 150 t),
– Zone de stationnement à terre pour les monotypes de sport,
– 3 cales de mise à l’eau permettant un usage facile pour tous les bateaux transportables, les associations nautiques ainsi que pour les compétitions de voile légère de niveau mondial.
Port Neuf :
– Zone à flot avec 65 bateaux amarrés sur bouées
– Zone à terre avec un stockage pour 65 places
À consulter également :
La page du Port de plaisance de La Rochelle sur Linkedin
Employée au Port de plaisance de La Rochelle depuis 13 ans, elle est responsable de la gestion des 4.000 places à flot aux Minimes. En parallèle, elle porte aussi la casquette de skipper de l’équipage des salariés du port lors des compétitions depuis 2011. Découvrez le profil de Sophie Gilibert :
Réservez dès maintenant les dates du 17, 18 et 19 juin 2022. C’est à ce moment-là qu’aura lieu le Tour de Ré 2022 – Édition Spéciale 50 ans du port.
L’année 2022 sera spéciale puisque le Port de plaisance de La Rochelle fête les 50 ans de création de sa régie. Pour cette occasion, il s’associe à La Rochelle Nautique afin de vous proposer un événement d’ampleur. En quelques mots : Plus de bateaux, plus de fêtes, plus d’animations !
Restez à l’affût, le programme complet du Tour de Ré 2022 sera dévoilé prochainement.
Le port fête ses 50 ans tout au long de l’année
Des événements réels et virtuels (sur les canaux de communication)… Le programme de festivités sera présenté au fur et à mesure dès le mois de janvier 2022. Rendez-vous sur les réseaux sociaux du port (Facebook, Instagram, Twitter et Linkedin), ainsi que la newsletter mensuelle.
Le Musée Maritime de la Rochelle accueille jusqu’au 16 janvier 2022 l’exposition GARDIENS DE PH’ART. L’expo est le résultat du projet “Gardiens de phare”, où 255 personnes se sont portées volontaires pour garder le phare du Bout du monde au large de La Rochelle pendant 24 heures entre 2019 et 2020. Leur seul impératif était de restituer leur ressenti à l’issue par le moyen d’expression de leur choix.
Au total, l’expo présente 119 textes, poèmes ou documents mêlant textes et images, 44 albums photos, 38 dessins, peintures ou collages, 6 bandes dessinées, 14 vidéos, 12 compositions musicales, chansons ou enregistrements sonores et 32 créations d’œuvres aussi diverses qu’originales… En vrai régal à ne pas rater cet hiver !
Cliquez ici pour en savoir plus.
A noter dans le cadre de cette exposition :
Jeudi 2 décembre 2021 à 18h : Conférence « Mon premier métier : GARDIEN DE PHARE » par Daniel Combot organisée par l’Association des Amis du Musée Maritime de La Rochelle : inscription 05 46 27 20 47 ou diners-conferences@aammlr.fr
A partir du dimanche 21 et jusqu’au lundi 22 novembre, les équipes du Port de plaisance préparent une intervention informatique dans le cadre de la mise en place d’un nouveau système plus performant. De ce fait, l’ESPACE CLIENT de notre site web restera hors service. Les autres rubriques du site ne seront pas affectées par cette intervention.
Nous vous prions de bien vouloir nous excuser pour la gêne occasionnée.