L’installation de pondoirs à seiches est réalisée sous nos pontons depuis bientôt 5 ans, mais pour la première fois cette année, des plaisanciers volontaires ont joué le jeu avec les équipes du port. Accrochés à des bouts, leurs bateaux ont contribué à la prolifération des pondoirs dans 11 différentes zones au Vieux Port et aux Minimes. Une expérience réussie qui sera élargie pour la prochaine haute saison.

Le principe de fabrication des pondoirs est simple. Tout s’est fait à partir des matériaux réutilisés (des bouts de cordes flottantes sur des barreaux et des structures de béton arrondies) par la Brigade Bleue, équipe qui mène l’ensemble des actions environnementales au port. Une idée qui est née en 2017 quand des œufs de seiches ont été observés sur les câbles hydrauliques de l’écluse du bassin des Yachts, au Vieux Port. Depuis, chaque printemps, des pondoirs sont mis à l’eau volontairement. 

 

Ensemble, les pondoirs installés par les plaisanciers volontaires et ceux fixés par les équipes du port ont créé 11 zones de reproduction entre le Vieux Port et les Minimes

 

La température d’eau, la profondeur, l’environnement… Plusieurs facteurs peuvent jouer au développement des seiches. À la fin de l’été, un seul pondoir peut cumuler plus d’un millier d’œufs. Les pondoirs de la station de lavage du Lazaret ainsi que celui du ponton des écoles de voile, par exemple, ont eu un nombre d’œufs supérieur aux autres.

 

En 2021, tous les pondoirs ont été colonisés, et dès le premier relevé en avril. En effet, plus l’eau présente une température élevée, plus le développement des œufs est rapide.

 

Une méthode méticuleuse

Entre avril et juin, les pondoirs ont été relevés tous les lundi, les mercredi et les vendredi pour le recensement d’œufs. Ce suivi régulier permet d’observer les tendances et les endroits les plus propices à la colonisation. Le port devient ainsi un endroit stratégique étant donné que les seiches reviennent sur les côtes naturellement et cherchent des eaux peu profondes pour se reproduire.

L’objectif est de faciliter la reproduction des seiches (espèce à fort intérêt économique), favoriser la biodiversité dans les zones portuaires et permettre la recherche scientifique. Pour ce faire, la Brigade Bleue unit ses forces avec le laboratoire LIENSs (Littoral ENvironnement et Sociétés), de l’université de La Rochelle, afin d’étudier le comportement de ces animaux. Une petite parcelle est également installée à l’Aquarium de La Rochelle pour la sensibilisation des publics à la biodiversité dans le port.

 

Lorsque l’éclosion des œufs est imminente, ils deviennent transparents permettant d’observer les bébés seiches à l’intérieur.

 

Cette année, le suivi des pontes a été aussi objet d’une étude sur le développement des seiches en milieu portuaire, dans le cadre d’un stage au port d’Alice Gaudin, étudiante de la Licence Biologie des Systèmes Marins à l’université de La Rochelle.

Comment adhérer au projet

Cela vous intéresse ? Les plaisanciers qui souhaitent contribuer au projet sont invités à se rapprocher d’Angélique Fontanaud, responsable des actions de la Brigade Bleue au port : fontanaud@portlarochelle.com.

La vue que vous avez l’habitude d’avoir sur le Vieux Port est en train de changer, mais ne soyez pas surpris(e) ! Il s’agit en effet de deux grands chantiers qui auront lieu d’ici le début de l’année 2022. Tandis que le havre d’échouage verra l’ensemble des bateaux enlevés pour céder leur place au dragage, une partie du bassin des Chalutiers va engager des travaux de démolition et de construction d’une partie du quai utilisée pour la mise à l’eau de bateaux jusqu’à 150T.

 

Du côté du centre-ville…

Les uns après les autres, les bateaux amarrés au Havre d’échouage (premier des trois bassins du Vieux Port) sont tous en train de déménager. Un vrai changement pour l’une des cartes postales de la ville. Une fois le bassin vide, ce sont les équipes techniques du port qui entrent en action pour le démontage des pontons. Puis à leur place, la drague Fort Boyard interviendra du 1er au 13 décembre 2021. Cela sans contrainte pour les piétons, car une solution a été trouvée pour maintenir intégralement les services du passeur pendant la période de travaux.

Les bateaux partiront les après les uns après les autres pendant les 15 prochains jours

Si vous naviguez, petit rappel des consignes pour une bonne “cohabitation” :

  • Naviguer avec prudence à proximité de la drague (attention aux zones d’évitement de la drague aux entrées de port),
  • Ne pas entraver les mouvements de la drague,
  • Suivre les instructions données par le personnel de la drague,
  • Respecter les signaux arborés par la drague,
  • Respecter les consignes données par l’autorité portuaire.

La drague Fort Boyard, propriété du Conseil départemental de la Charente-Maritime, est une drague automotrice, c’est-à-dire qu’elle est autonome en ce qui concerne sa propulsion. Elle dispose aussi d’une benne preneuse (crapaud) lui permettant de prélever les sédiments dans des parties difficiles d’accès, par exemple, tout au long des quais.

Pour prendre contact avec l’équipage de la drague Fort Boyard depuis la mer, rendez-vous via VHF sur le Canal 9.

 

Du côté du Musée Maritime…

La darse du côté du Musée Maritime, utilisée pour la mise à l’eau de bateaux allant jusqu’à 150T, bénéficiera d’une importante remise en beauté. Suite à une inspection en 2020, un projet de reconstruction s’impose sur une partie de cet ouvrage qui date des années 90. L’objectif ? Démolir et refaire de zéro, un vrai travail de renouvellement qui va durer jusqu’au mois de février prochain.

 

La partie de la darse concernée par les travaux est la poutre Est, partie bétonnée à proximité du Musée maritime

 

Les travaux vont se succéder en trois étapes :

Phase 1
Déconstruction de la darse, qui doit durer jusqu’au 20 novembre environ
 Phase 2
Mise en place d’un système de protection contre la corrosion sur les pieux d’ancrage, pendant quatre semaines à partir du 22 novembre
Phase 3
Reconstruction à l’identique de la darse, pour quatre semaines également, à partir du 3 janvier

 

Lors du chantier, la circulation restera bloquée sur cette zone. Les travaux auront lieu du lundi au vendredi de 8h à 19h (sauf les jours fériés).

Les déchets générés par le chantier seront récupérés grâce à un barrage flottant mis en place autour de la zone des opérations

 

Vous êtes professionnel du nautisme ? Les mises à l’eau des bateaux restent possibles lors des travaux grâce à une grue mise à disposition par le Port de plaisance. Rapprochez-vous du bureau du grutage pour en savoir plus (Téléphone : 05 46 44 91 16).

La Rochelle Nautique organise, le samedi 13 novembre, son habituelle Coupe de Noël, dernier événement de l’année. Les coureurs sont invités à participer à la régate (course officielle avec résultats et besoin de licence) ou bien au rallye (sans besoin de licence ni de certificat médical). Les inscriptions ouvertes sur cette page ou directement sur place le vendredi 12 novembre de 17h à 19h.

Au programme :

L’accueil se fera le samedi matin à 8h avec un petit déjeuner offert par le club suivi par un départ sur l’eau. Le retour se voudra festif avec une distribution de cadeaux (chaque équipier apportera un cadeau empaqueté) et un moment festif au club avec dégustation d’huîtres, soupes, pâtés accompagnés de vin chaud, chocolat, etc…

 

 

Plus de renseignement par mail : contact@srr-sailing.com et/ou par téléphone au 05 46 44 62 44.

Ami d’enfance de Yannick Bestaven et ancien athlète olympique, il s’est installé à La Rochelle depuis trois ans pour accompagner son pote à la direction technique et sportive du team Maître Coq. À 49 ans, il est l’un des seuls à connaître par cœur le bateau vainqueur du dernier Vendée Globe. Découvrez le profil de Jean-Marie Dauris, bras droit de Yannick et son coéquipier sur la prochaine Transat Jacques Vabre, le 7 novembre prochain :

 

Dans le cadre du Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI), un exercice aux risques de submersion a eu lieu dans des différents périmètres du port cette semaine. L’objectif est de vérifier l’état du matériel destiné à ce type d’urgence ainsi que de répéter les procédures auprès des équipes

Différentes actions ont été mises en œuvre en fonction des niveaux d’alerte lors de l’entraînement :

  • Mise en place des batardeaux au niveau des darses de grutage de la zone artisanale des Minimes,
  • Mise en place des batardeaux au niveau de l’entrée de la digue du Bout Blanc,
  • Mise en place des batardeaux au niveau de la cale de mise à l’eau du Bout Blanc,
  • Mise en place des rehausses des portes du bassin des Chalutiers,
  • Fermeture de tous les sanitaires.

L’équipage du Port de plaisance de La Rochelle a décroché la troisième place sur l’édition 2021 de la régate Bord à Bord ce week-end à Port-la-Forêt. Nous félicitons nos collègues Sophie Gilibert  (skipper), Xavier Dupré, Fabrice Fays, Jean-Vincent Lannelongue et Ludovic Boucard qui ont su s’imposer face à 20 équipages représentant des ports de plaisance de la Façade Atlantique et de la Bretagne.

La Bord à Bord est une manifestation destinée à favoriser les échanges professionnels entre les personnels des ports de plaisance autour d’épreuves sportives de voile sur des bateaux monotypes de type J80. Traditionnellement organisé sur 4 jours, l’événement mobilise plus de 150 professionnels.  Nous remercions « PortLaf’ Vous Embarque », organisatrice de l’événement pour l’accueil et la logistique 5 étoiles. Rendez-vous en 2022 pour la 16e édition !

En savoir plus sur cette page.

Comme chaque année, des opérations de dragage annuelles sont impératives à La Rochelle afin de garantir les profondeurs nécessaires à la navigation et vous permette de sortir en mer en mer à toute heure de la marée. Ainsi, vous serez amenés à cohabiter pendant huit mois avec ces engins, plus ou moins imposants, plus ou moins mobiles, entraînant ainsi des contraintes à la navigation.

Tous les ports, sur tous les littoraux, s’envasent régulièrement; c’est-à-dire qu’ils reçoivent des apports sédimentaires (vases, sables) qui viennent diminuer progressivement les hauteurs d’eau disponibles pour la navigation. Ces apports sont fonction de plusieurs paramètres comme la nature de la côte (rocheuse, vaseuse, sableuse, etc), la force et la direction des courants, la présence de fleuves à proximité, la configuration du site naturel et les modifications humaines apportées (digues, chenaux, etc).

Concernant le Port de plaisance de La Rochelle, les différents paramètres évoqués ci-dessus sont assez défavorables: estran vaseux à proximité, apports sédimentaires fluviaux importants dans les pertuis (Sèvre niortaise, Charente, Gironde), courantologie forte. Au total, on estime que les apports sédimentaires sont de l’ordre de 50 centimètres par an. D’où la nécessité de dragages d’entretien annuels.

 

L’opération de dragage à La Rochelle en quelques chiffres :

Quelles techniques de dragage utiliser?

Il existe différents modes de dragages, l’objectif étant d’enlever des sédiments et de les restituer au milieu (sous certaines conditions). Le port de plaisance de La Rochelle utilise quatre moyens différents de dragage:

 

1) La drague stationnaire AVALIS II : Cette drague, propriété du Conseil départemental de la Charente-Maritime, ne dispose pas de moyens propres de propulsion. Lorsqu’elle est en opération, elle se déplace à l’aide de pieux qui sont relevés, orientés puis poussés alternativement. Pour les déplacements importants cette drague doit faire appel à un moyen nautique de remorquage. Elle dispose d’une sorte de bras (cutter) qui plonge sous l’eau et est orienté de haut en bas et de droite à gauche. Le cutter est muni d’une fraise qui désagrège la vase, celle-ci étant aspirée en mélange avec l’eau de mer par une pompe et refoulée dans une canalisation flottante.

 

C’est cette drague que vous verrez tout au long de l’hiver et du printemps au port des Minimes

 

2) La drague automotrice CAP D’AUNIS : Cette drague, propriété du Grand Port Maritime de La Rochelle, est autonome pour sa propulsion. Elle dispose d’un bras articulé sur le côté (élinde) qui est plongé jusqu’au fond des zones à draguer et qui aspire les sédiments avec l’eau de mer. Ceux-ci sont renvoyés dans une cuve qui a un grand volume de stockage. Les sédiments, plus lourds, se déposent au fond de cette cuve et l’eau de mer est éliminée par surverse. Cette drague se déplace ensuite vers une zone d’immersion (voir plus loin) et largue (clape) les vases en s’ouvrant en deux (drague fendable).

 

Si vous empruntez le chenal principal d’accès, de la tourelle Richelieu jusqu’au vieux port, vous risquez de croiser la Cap d’Aunis.

 

3) La drague automotrice FORT BOYARD : Cet engin, propriété du Conseil départemental de la Charente-Maritime, est une drague automotrice qui fonctionne comme la CAP D’AUNIS. Elle dispose en outre d’une benne preneuse (crapaud) lui permettant de prélever les sédiments dans des parties difficiles d’accès.

 

Vous pourrez voir cet engin évoluer principalement dans le chenal d’accès à la zone de mouillage de Port Neuf et dans les bassins du Vieux Port

 

4) Le roto-dévaseur MER D’ANTIOCHE : Ce dernier petit engin, qui appartient également au Conseil départemental de la Charente-Maritime, est une sorte de barge disposant sur son avant d’un bras hydraulique muni à son extrémité d’une fraise. Utilisé dans des zones restreintes, et de manière très ponctuelle, (cales, pieds de quai) cet engin remet la vase en suspension par rotation rapide de sa fraise plongée au fond de l’eau. Cette opération se fait toujours à marée descendante et avec des coefficients de marée importants pour que la vase soit renvoyée vers l’extérieur des zones draguées.

 

Vous pourrez apercevoir ce type d’engin en activité au pied des cales de mise à l’eau

 

Quelles contraintes pour les plaisanciers?

Si les dragues automotrices et le roto-dévaseur ont un impact limité sur la navigation, il en va autrement pour la drague stationnaire. En effet, outre sa taille imposante, l’AVALIS II est connectée à la canalisation de rejet enterrée par une canalisation flottante, et ce sur une distance importante. Cette canalisation flottante doit être suffisamment grande pour que la drague puisse se déplacer d’un bout à l’autre de sa zone de dragage. La canalisation est immobilisée par des corps morts posés au fond. Mais en fonction de la marée et/ou du vent il arrive que cette canalisation bouge et vienne se plaquer sur un ponton, vous empêchant ainsi de sortir. Il peut également arriver que la drague stationnaire soit laissée, le temps d’un week- end, dans une darse entre deux pontons, ceci pour limiter les durées de manutention de la drague, qui pénaliseraient l’activité consacrée au dragage.

 

Les agents de la drague sont joignables par VHF sur le Canal 9

 

Vous serez amenés à cohabiter pendant les prochains mois avec ces engins, plus ou moins imposants, plus ou moins mobiles, entraînant ainsi des contraintes à la navigation.

 

Quelle réglementation?

Pour effectuer ses campagnes annuelles de dragage, la Régie du port de plaisance dispose de plusieurs arrêtés préfectoraux d’autorisation délivrés au titre du Code de l’Environnement, après instruction administrative et enquête publique. Ces arrêtés édictent un certain nombre de contraintes:

  • Dates impératives : le dragage est autorisé seulement du 1er octobre de l’année N au 15 mai de l’année N+1. Les dragages ont donc lieu en automne et en hiver.
  • Relevés bathymétriques : Avant et après chaque campagne, des relevés permettant de mesurer les fonds sont effectués. Ils permettent de prioriser les zones à dévaser et de mesurer les volumes (cubatures) de sédiments enlevés. 
  • Analyses physico-chimiques : avant et pendant les dragages un certain nombre de paramètres sont analysés, tant dans l’eau que dans les sédiments. Il existe des seuils au-delà desquels tout dragage est interdit. C’est la raison pour laquelle la Régie est très vigilante quant à la réduction des sources de pollution. 
  • Zones de rejet : les sédiments dragués sont rejetés sur des zones précises: le site du Lavardin pour les dragues automotrices, le phare du bout du monde pour la drague stationnaire. Pour ce dernier site, le mélange vase-sédiment est acheminé à partir de la drague par une canalisation flottante puis par une canalisation enterrée vers l’émissaire de rejet. Ces deux zones font également l’objet d’un suivi particulier (relevés bathymétriques, analyses physico-chimiques).
  • Volumes dragués : les autorisations administratives précisent, et ce pour chaque secteur, le volume maximum qui peut être dragué.

 

Campagne de dragage 2021/2022 :

Dans le Port des Minimes : présence  de la drague Avalis II du Conseil Départemental de la Charente-Maritime du 4 octobre 2021 au 15 mai 2022 .
Dans le chenal d’accès au port : présence de la drague Cap d’Aunis du 1er octobre 2021 au 15 mai 2022
Dans le chenal d’accès à Port Neuf : présence de la drague Fort Boyard du Conseil Départemental de la Charente-Maritime au cours du mois d’avril 2022
Dans le havre d’échouage (Vieux Port) : présence de la drague Fort Boyard du Conseil Départemental de la Charente-Maritime du 1er au 13 décembre 2021.

 

Retour en images de la campagne de dragage de l’an dernier :

De certains habitués assidus comme la Mouette rieuse et le Goéland argenté à des visiteurs assez rares en Charente-Maritime comme l’Harelde boréale… La Ligue de protection des oiseaux (LPO) a recensé 43 espèces d’oiseaux dans le port lors de huit mois d’observation. En vol, pour s’alimenter ou tout simplement en repos, le rapport qui vient de sortir permet de comprendre leur comportement et leurs interactions avec l’écosystème portuaire. Un vrai plaisir pour les passionnés de la nature !

Un groupe d’observateurs bénévoles a participé au suivi ornithologique : des jumelles de longue vue dans une main, un compteur à main dans l’autre et c’est parti ! Parmi les trois sites du Port de plaisance de La Rochelle (Vieux Port, les Minimes et Port Neuf) et ses 70 hectares, le groupe a priorisé la pointe des Minimes. 

Les sorties ont été réalisées une fois par mois, le matin et pendant 3 heures entre octobre 2020 et mai 2021, période qui correspond à l’hivernage et à la migration liée à la reproduction. Chaque comptage a été divisé en 6 sessions de 30 minutes, soit 3 heures de suivi au total. A chaque session, tous les oiseaux observés ont été notés et leur comportement classé selon trois critères : posé au repos, en vol ou en alimentation.

 

Observation des oiseaux depuis la pointe des Minimes en décembre 2020 (Photo : Elise Daviaud)

 

Le résultat est un inventaire de 43 espèces recensées : 16 espèces terrestres et 27 d’oiseaux d’eau et marins (espèces prioritairement ciblées). Bien que c’est au mois de janvier qu’ils ont été les plus nombreux (presque 3 000 oiseaux), c’est en février que la plus grande variété a été observée au cours de la matinée avec 18 espèces différentes.

 

 

Les 5 espèces les plus abondantes sont :

  • La Mouette rieuse
  • Le Goéland argenté
  • Le Tournepierre à collier
  • La Bernache cravant
  • Le Bécasseau variable

Les 5 espèces les plus fréquentes sont :

  • Le Goéland argenté
  • Le Goéland marin
  • Le Grand cormoran
  • La Mouette rieuse
  • Le Tournepierre à collier

 

Pour mieux comprendre nos “colocataires”, des tendances liées à chaque espèce ont également pu être identifiées :

 

La Mouette rieuse est l’espèce la plus abondante sur le site, elle vient souvent se poser à la pointe des Minimes, ainsi que la Mouette mélanocéphale (Photo : Christophe Girardeau)

 

Parmi les 27 espèces d’oiseaux d’eau et marins, 16 sont protégées et 4 sont chassables.

 

L’Harelde boréale est peu commune en Charente-Maritime. Elle a été observée une seule fois, au mois de mars (Photo : Philippe Jourde)

 

Les deux espèces les plus gourmandes souvent observées en train de s’alimenter sont l’aigrette garzette et le goéland argenté. Leur coin préféré ? Sur les rochers à marée descendante.

 

Le grand Gravelot en alimentation (Photo : Didier Maucouard)

 

En l’absence de dérangements liés aux promeneurs, la plage des Minimes accueille d’octobre à mars quelques dizaines à une centaine de petits échassiers de rivage comme le Tournepierre à collier, le Grand Gravelot et le Bécasseau sanderling. Ils s’alimentent parfois dans les laisses de mer de la plage des Minimes

 

Bagarre pour la nourriture entre deux Tournepierre à collier (Photo : Patrice Mariolan)

 

Les limicoles (Scolopacidés, Charadriidés) fréquentent la plage et la pointe des Minimes principalement comme reposoir à marée haute, si les dérangements ne sont pas trop importants (38% des effectifs). Ils utilisent aussi le site pour se nourrir, à marée basse, et sont observés en vol afin de rejoindre les autres baies à proximité (baie d’Aytré, baie de l’Aiguillon, baie d’Yves).

 

Laridés au repos sur l’estran (Photo : Yves Geay)

 

Découvrez la liste d’oiseaux observés lors des 8 mois d’étude* :

Oiseaux d’eau et marins :
Aigrette garzette, bécasseau sanderling, bécasseau variable, bécasseau violet, bernache cravant, canard colvert, canard pilet, canard siffleur, canard souchet, courlis cendré, courlis corlieu, goéland argenté, goéland brun, goéland cendré, goéland indéterminé, goéland leucophée, goéland marin, grand cormoran, grand gravelot, grand labbe, harelde boréale, héron cendré, mouette indéterminée, mouette mélanocéphale, mouette rieuse, pluvier argenté, sterne caugek, tadorne de belon et tournepierre à collier
Oiseaux terrestres :

Bergeronnette grise, buse variable, corneille noire, étourneau sansonnet, faucon crécerelle, hirondelle rustique, linotte mélodieuse, merle noir, moineau domestique, pie bavarde, pigeon ramier, pinson des arbres, pipit farlouse, pouillot véloce, rougegorge familier et serin cini

* Par ordre alphabétique 

 

Chaque observation a été enregistrée sur une base de données naturaliste en ligne qui peut être consultée sur cette page.

Cette étude, réalisée dans le cadre du comité de suivi des opérations de dragage du port, a pour but de comprendre dans la durée les relations de l’écosystème portuaire avec leur préservation. À proximité des Minimes, d’autres sites sont à enjeu plus fort pour leur accueil, comme la baie d’Yves, la réserve naturelle nationale du marais d’Yves ou la Réserve Naturelle Nationale de la baie de l’Aiguillon.

 

Du 14 au 17 octobre, les salariés des ports de plaisance de la façade Atlantique et de la Bretagne s’affronteront sur la traditionnelle régate Bord à bordà Port-La-Forêt. L’équipage du port de La Rochelle l’a remporté en 2012 et a été vice-champion sur cinq éditions. Nous souhaitons bons vents à nos collègues Jean-Vincent Lannelongue, Ludovic Boucard,  Sophie Gilibert, Xavier Dupré et Fabrice Fays !

Suite à une panne mécanique majeure, un moteur de secours a été installé sur le pont Scherzer (le pont levant du Gabut). Il fonctionne désormais en mode dégradé et pourra être inaccessible en journée au moment des marées hautes (environ 2 heures par manœuvre). 

 

Les horaires potentiels de fermeture pour le public sont :

  • Le 14/10 : 12h15 à 14h15
  • Le 15/10 : 13h15 à 15h15
  • Le 16/10 : 14h15 à 16h15
  • Le 17/10 : 15h à 17h
  • Le 18/10 : 15h30 à 17h30
  • Le 19/10 : 16h à 18h
  • Le 20/10 : 16h30 à 18h30
  • Le 21/10 : 16h45 à 18h45
  • Le 22/10 : 17h15 à 19h15

Lors des fermetures, les piétons et les cyclistes sont invités à utiliser la passerelle du matelot Jean Rousseau, à 2 minutes à pied à partir de la Médiathèque Michel Crépeau (160 mètres) et à 6 minutes à pied du côté du centre-ville (600 mètres).

Les plaisanciers souhaitant entrer ou sortir du bassin des Chalutiers sont invités à s’approcher du bureau du Vieux Port afin de programmer les manœuvres. (Téléphones : 05 46 41 32 05 ou 06 03 54 00 57).

Les équipes de la Ville de La Rochelle, gestionnaire du pont, et du Port de plaisance de La Rochelle travaillent ensemble afin de normaliser la situation. Plus d’informations sur la réouverture du pont seront communiquées lors des prochains jours.

Nous vous remercions de votre compréhension et restons à disposition pour toute information complémentaire.