Auteur/autrice : Elvire Noyer
Parti en juin de son port d’attache à La Rochelle, le voilier polaire Atka est de retour après quatre mois d’expédition dans le Grand Nord. Le fonds de dotation Témoins Polaires achève avec succès sa toute première expédition scientifique au Groenland, marquant une étape clé dans sa mission de sensibilisation et de recherche.
Un voilier taillé pour la glace et la science
Le voilier Atka, conçu pour affronter les conditions extrêmes grâce à sa double coque en aluminium et ses équipements modulables, a prouvé son efficacité en naviguant jusqu’à la côte Est du Groenland malgré des conditions météorologiques exceptionnelles au large de l’Islande.
Sous la direction d’un équipage expérimenté – le capitaine Paul Marre, le second Maxime Dagorne, le directeur Matthieu Klitting et la bénévole Clara Garnier, Atka a permis d’explorer des zones isolées et difficiles d’accès.
Pour cette mission, le navire avait été spécialement aménagé pour répondre aux besoins des scientifiques embarqués, notamment avec l’installation d’un CTD (Conductivity, Temperature, Density), un appareil permettant de plonger jusqu’à 500 mètres pour mesurer température et salinité.
Le CTD prêt a plonger
Des résultats prometteurs pour la science
À bord, les biochimistes Jakob Zopfi de l’Université de Bâle) et Julek Chawarski de l’Université de Stockholm ont mené une mission de dix jours dans les fjords de la région d’Ammassalik, collectant des données essentielles :
- 50 stations d’échantillonnage pour analyser les effets de l’atlantification de l’Arctique, phénomène lié à la fonte des glaciers.
- Déploiement de bouées météorologiques dérivantes pour Météo France, cruciales pour l’étude des conditions océaniques et climatiques dans ces zones reculées.
Les données recueillies seront étudiées par une équipe pluridisciplinaire de sept scientifiques (biologistes, océanographes, glaciologues et géo-chimistes) afin de mieux comprendre les interactions entre la fonte des glaciers et les émissions de gaz à effet de serre.
Sensibilisation et émerveillement : l’objectif de Témoins Polaires
En parallèle de cette mission scientifique, Témoins Polaires s’est engagé à partager ses découvertes avec le public. Les protocoles scientifiques ont été vulgarisés sur les réseaux sociaux tout au long de l’expédition, et un court métrage en préparation permettra de témoigner de l’importance des pôles et de leur préservation.
L’École des Pôles à La Rochelle
De retour à La Rochelle, du 12 au 19 novembre, Témoins Polaires a une fois de plus transformé Le Français, à l’escale au bassin des Chalutiers, en lieu de découverte et d’apprentissage pour sensibiliser le public à ces enjeux. Plus de 200 visiteurs et 270 lycéens rochelais ont embarqué ou participé à des ateliers au Yacht Club. Ces activités immersives ont permis d’éveiller les consciences sur les merveilles et les fragilités des régions polaires.
Des conférences ludiques ont également été proposées par L’École des Pôles durant le FIFAV (Festival International du Film et Livre d’Aventure).
Marion Devogel, Responsable communication à Témoins polaires s’exprime :
« Nous sommes toujours aussi heureux de revenir à La Rochelle, qui nous accueille et nous permet de poursuivre cette aventure pédagogique depuis déjà 4 ans ! Cette escale nous tient particulièrement à cœur : c’est pour nous l’occasion de retrouver des établissements scolaires qui nous suivent depuis le début, mais aussi d’aller à la rencontre du grand public et d’autres acteurs engagés réunis autour du FIFAV. La Rochelle, c’est aussi le port d’attache de notre voilier Atka, qui a mené sa première expédition cet été et dont nous étions heureux de pouvoir présenter les premiers résultats au Yacht Club. »
Depuis sa création, L’École des Pôles a touché plus de 40 000 jeunes, mêlant émerveillement et transmission scientifique pour inspirer une nouvelle génération face à la transition climatique.
Restez connectés pour découvrir le court métrage de l’expédition qui sortira le 17 décembre et suivre les prochaines étapes du projet, toujours porté par une même mission : émerveiller, sensibiliser et agir pour l’avenir de notre planète.
En attendant, voici quelques extraits :
©Témoins polaires
Au cœur du Vieux Port de La Rochelle, sur le Quai du Gabut, une exposition fascinante rend hommage aux femmes et aux hommes, rochelais de cœur ou d’adoption, qui ont bravé les océans pour franchir l’emblématique Cap Horn.
Suite à la victoire de Yannick Bestaven au Vendée Globe en 2021, le Cercle Nautique de La Rochelle a réalisé cette exposition avec le soutien du Port de Plaisance et de la Ville de la Rochelle. Cette rétrospective résonne encore aujourd’hui, à l’heure où de remarquables navigateurs repoussent leurs limites dans le cadre du Vendée Globe.
L’exposition revient cette année avec une nouveauté : un panneau consacré à Thomas Bourhis, dernier caphornier en date, qui rejoint cette année les figures emblématiques célébrées pour leur exploit.
Les portraits d’aventuriers légendaires
L’exposition met en lumière 15 figures emblématiques, enfants de La Rochelle ou adoptés par cette ville maritime, qui ont écrit leur histoire sur les vagues du Pacifique et de l’Atlantique avant de s’attaquer au redouté Cap Horn. Ces navigateurs, célèbres pour leur audace et leur passion, incarnent l’esprit d’aventure et de découverte : Pierre Follenfant, Gérard Janichon, Karen Leibovici, Jules Mazars, Richard Mérigeaux, Thierry Normand, Benoît Parnaudeau, Dominique Wavre, Yves Dupasquier, Xavier Dagault, Laurent Cordelle, Thomas Bourhis, Yannick Bestaven, Jean-Yves Bernot, Isabelle Autissier.
À travers des témoignages et des récits, chaque portrait illustre l’histoire singulière de ces navigateurs qui, chacun à leur manière, ont marqué l’histoire maritime de La Rochelle. Une interview exclusive des navigateurs est également accessible en scannant le QR code dédié.
Le Cap Horn, mythe et réalité
Plus qu’un simple défi nautique, le Cap Horn symbolise un passage mythique, redouté pour ses conditions climatiques extrêmes et ses mers déchaînées. L’exposition revient sur l’histoire et la découverte de ce cap au XVIe siècle. Elle met également en perspective l’évolution des défis maritimes : si autrefois il s’agissait de survie, aujourd’hui, ces traversées reflètent un goût pour l’exploit et la quête de l’inconnu.
Une invitation à découvrir ou redécouvrir l’héritage maritime de la ville tout en rendant hommage à ceux qui ont osé franchir l’un des passages les plus terribles du globe.
Pour tous les passionnés de la mer, de l’histoire ou tout simplement de l’aventure humaine, cette exposition est une escale incontournable. Ne manquez pas ce voyage hors du temps, entre récit maritime et hommage à des navigateurs d’exception.
L’exposition est visible jusqu’au 31 décembre 2024.
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Depuis 2015, le Port de Plaisance de La Rochelle est l’un des rares port de plaisance à avoir autorisé l’activité de location des bateaux à quai à des fins d’hébergement. Au fil des ans l’activité s’est développée de manière significative et l’on estime aujourd’hui à plus de 20 000 nuitées par an le volume généré par cette pratique.
Cependant, cette pratique sera interdite à partir du 1er juin 2025. L’entrée en vigueur de cette interdiction, initialement prévue pour le 1er janvier 2025 au même titre que le nouveau Règlement d’exploitation, a été repoussée au 1er juin 2025, offrant ainsi aux professionnels et usagers concernés le temps nécessaire pour s’adapter.
Pourquoi cette interdiction ?
- Préserver la vocation portuaire
Le Port de Plaisance est avant tout un lieu conçu pour les plaisanciers et leurs bateaux en navigation. L’augmentation des bateaux utilisés uniquement à des fins hôtelières détourne le port de sa mission première, tout en rallongeant les délais pour l’attribution des postes d’amarrage aux plaisanciers.
- Maintenir la tranquillité des usagers
La cohabitation avec les utilisateurs de bateaux-hôtels a entraîné une hausse des conflits de voisinage, liés notamment aux nuisances sonores et aux mouvements fréquents sur les pontons. Ces situations affectent le confort et la quiétude des plaisanciers réguliers.
- Protéger les infrastructures portuaires
Les installations portuaires, conçues pour un usage traditionnel, subissent une usure prématurée due à une sollicitation intensive. En haute saison, les équipements (sanitaires, réseaux d’eau et d’électricité) sont souvent saturés, entraînant une augmentation des interventions techniques et une pression supplémentaire sur les équipes portuaires.
- Limiter les risques juridiques et sécuritaires
Cette activité d’hébergement à flot pose également un double enjeu juridique. D’une part, les bateaux destinés à l’hébergement sont rarement couverts par une assurance adaptée, en contradiction avec les règlements du port. D’autre part, l’accueil de personnes non amarinées accroît les risques liés à l’utilisation des pontons.
Une décision unanime
Face à ces constats, le Conseil d’Administration du Port de Plaisance a décidé à l’unanimité d’interdire cette pratique pour préserver la vocation du port, la qualité de ses infrastructures, ainsi que la tranquillité et la sécurité de tous ses usagers.
Pour toute question ou précision concernant cette nouvelle réglementation, nous invitons les usagers à nous contacter.
Afin de garantir une gestion optimale de ses installations et pour offrir un service toujours plus performant à ses usagers, la régie du Port de Plaisance de La Rochelle a souhaité faire évoluer son règlement d’exploitation.
Après avis du Conseil portuaire et délibération du Conseil d’Administration, un nouveau règlement sera mis en application le 1er janvier 2025.
Pourquoi ces évolutions ?
Cette refonte a plusieurs objectifs :
– adapter notre réglementation aux nouvelles pratiques et usages,
– mettre en oeuvre les recommandations de la Chambre régionale des comptes, dans une démarche de transparence et de gestion responsable,
– se conformer à l’ordonnance n°2017-562 du 19 avril 2017, qui encadre l’octroi des autorisations domaniales à des fins commerciales,
– aligner le règlement au Code général de la propriété des personnes publiques.
Quels sont les principaux changements ?
Pour les plaisanciers, certaines règles évolueront de manière significative, notamment :
. la clarification des statuts de plaisanciers, associations et professionnels. L’affectation des places destinées aux professionnels ou aux activités économiques se fera maintenant sur appel à candidature.
. la modification des termes contractuels : le terme « contrat » est remplacé par « Autorisation d’Occupation Temporaire (AOT) », et le terme « résiliation » est remplacé par « abrogation », conformément aux évolutions juridiques en vigueur.
. l’évolution des conditions des changements de bateau : désormais, la surface du nouveau bateau ne pourra excéder 50 % de la surface de l’ancien bateau. Cette mesure vise à garantir une gestion équitable des emplacements.
. l’interdiction de la location pour hébergement à flot : à compter du 1er juin 2025, cette activité économique ne sera plus autorisée.
En début d’année prochaine, chaque plaisancier recevra par courrier une Autorisation d’Occupation Temporaire en renouvellement de son contrat annuel. Cette AOT sera reconduite tacitement aux conditions identiques à celle de son contrat actuel. A noter que les conditions diffèrent pour les activités économiques et professionnelles.
Pour les activités professionnelles, l’affectation des places se fera sur appel à candidature et la liste d’attente des professionnels sera supprimée au profit d’une liste de diffusion et d’un formulaire de manifestation d’intérêt spontané.
L’interdiction de la location de bateaux pour hébergement à flot sera quant à elle également appliquée à partir du 1er juin 2025.
Une réunion d’information à destination des professionnels est proposée le 6 décembre et les équipes du Port de plaisance sont disponibles pour tout complément d’information.
Après des premiers travaux réalisés en 2021, le Phare du Bout du Monde connait actuellement des travaux de grande ampleur.
Une réplique unique, née d’une idée originale
Le Phare du Bout du Monde est le fruit d’un projet d’André Bronner, qui, inspiré du célèbre roman de Jules Verne et son voyage initial sur l’île des États, a souhaité construire une réplique du phare argentin.
Inauguré en février 2000, ce phare se dresse au large de la pointe des Minimes à La Rochelle et fait partie intégrante aujourd’hui du paysage rochelais.
La pointe des Minimes, zone constituée de hauts-fonds, était auparavant signalée par une simple perche blanche, peu visible de nuit, ce qui conduisait chaque année plusieurs bateaux à s’échouer. La construction du phare a marqué une avancée majeure pour la sécurité des plaisanciers dans cette zone.
Une architecture remarquable sur pilotis
Construit sur une structure en bois soutenue par huit pieux profondément ancrés dans le calcaire, le phare repose sur une installation technique unique qui comprend trois ducs d’albe. Ceux-ci facilitent l’accostage et assurent la protection de l’ouvrage.
En 2021, le port de plaisance a lancé un diagnostic des ouvrages portuaires parmi lesquels figure le Phare du Bout du Monde dont il a la charge, pour son entretien et sa maintenance. Ces études ont révélé la nécessité de renforcer les parties métalliques du phare, lesquelles ont connu des travaux la même année.
Fragilisés par les tempêtes, le vent et les assauts de l’océan, la coursive extérieure et les garde-corps montrent peu à peu des signes d’usures. Des travaux de remplacement du platelage bois et de réparation des garde-corps du phare sont alors programmés pour l’année 2024.
Des travaux de rénovation complexes et étendus
Les travaux, confiés à l’entreprise RENOFORS, ont débuté en septembre dernier pour une durée initiale de 6 semaines. En raison d’une météo peu favorable en septembre retardant le lancement du chantier et la découverte de désordres supplémentaires nécessitant la commande de nouvelles pièces, les travaux devraient se terminer à la fin du mois de novembre.
Le chantier est complexe et nécessite de bonnes conditions météorologiques. Aussi, les marées doivent permettre un accès facile au phare pour assurer le va-et-vient quotidien des équipes techniques.
Une ligne de vie périphérique a été installée autour du phare permettant aux techniciens d’effectuer leur travail dans les meilleures conditions de sécurité.
Trois tonnes de bois d’origine, de l’angélique, ont été démontées puis transportées à terre. Cependant, en raison de la rareté de ce bois et de la quantité nécessaire, un autre matériau aux caractéristiques techniques similaires a été sélectionné : l’azobé. Ce bois extrêmement dense et résistant est particulièrement adapté aux environnements humides, assurant une durabilité accrue face aux intempéries.
Assurer la sécurité des plaisanciers et préserver le patrimoine rochelais
L’objectif de cette restauration est avant tout de garantir la sécurité des bateaux et des plaisanciers, mais aussi de protéger un élément iconique du patrimoine maritime rochelais. Une fois les travaux achevés, le Phare du Bout du Monde retrouvera toute sa splendeur, prêt à affronter les décennies à venir et à continuer de veiller sur les navigateurs. Un projet ambitieux qui témoigne de l’engagement du port de plaisance à préserver son patrimoine et à valoriser l’histoire maritime de la ville.
Depuis le mois de juillet, le port de plaisance a lancé d’importants travaux sur la Zone Artisanale des Minimes. Après la rénovation en cours de la darse de 50 tonnes et la réfection achevée de la voirie, l’aire de carénage s’apprête à subir des travaux pour rénover son entrée. Nous vous proposons un point sur l’avancement de ces chantiers, auxquels le port accorde une attention particulière :
Darse 50 tonnes
Les travaux sur la darse de 50 tonnes avancent. Après le décapage des pieux et l’application d’une nouvelle peinture protectrice, la construction des nouvelles structures en béton armé est désormais en phase finale
Plus d’informations : Actualité : Un nouveau souffle pour les darses 10 et 50 tonnes
Voirie
Les travaux de réfection de la voirie sur la partie sud de la Zone Artisanale des Minimes sont désormais terminés. Après deux semaines de séchage, les pentes et enrobés de cette zone stratégique du port sont mis à neuf pour la grande satisfaction des commerçants et des usagers du port.
Plus d’informations : Actualité : Des travaux de voirie au sud de la Zone Artisanale des Minimes
Entrée de l’aire de carénage
Dans la continuité de ces travaux de voirie, il s’agit désormais de rénover l’entrée de l’aire de carénage. L’intégralité des enrobés vont être réfectionnés.
Ces travaux sont prévus du 18 au 29 novembre |
Une déviation sera mise en œuvre pour les véhicules et les vélos afin qu’ils puissent rejoindre les commerces et l’aire de carénage. Détails sur la zone des travaux et la déviation ci-dessous :
Les sciences participatives et les nudibranches, vous connaissez ?
Les sciences participatives correspondent à des dispositifs de recherche dans lesquels les acteurs de la société civile participent aux processus de production scientifique.
Ces collaborations entre scientifiques et citoyens, entre laboratoires, amateurs et associations, sont aujourd’hui en plein essor.
Et c’est justement le principe du Projet Nudibranches des Pertuis auquel a pu participer le Port de plaisance cette année.
Le Projet Nudibranches : un programme inédit
Le projet Nudibranches est un programme de sciences participatives porté par la commission Environnement et Biologie Subaquatique du Comité de Charente-Maritime de la FFESSM (Fédération Française d’études et de Sports Sous-Marins). De nombreux partenaires y contribuent parmi lesquels le Parc marin de l’estuaire de la Gironde et la mer des Pertuis, l’Université de La Rochelle, le Muséum d’Histoire Naturelle de La Rochelle et d’autres partenaires régionaux.
Ce programme a débuté au printemps 2024 pour une durée de trois ans et s’étend sur l’ensemble du Parc Naturel Marin de l’Estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis. Il vise à recenser les mollusques et plus particulièrement les nudibranches présents dans les Pertuis Charentais.
Il s’agit par ailleurs d’actualiser un premier inventaire des nudibranches réalisé il y a 50 ans par les scientifiques Philippe Bouchet et Jean Tardy, une époque où moins de 10 scientifiques dans le monde les étudiaient !
Et les nudibranches c’est quoi ?
Les nudibranches, parfois appelés « limaces de mer », sont des mollusques marins fascinants qui se distinguent par l’absence de coquilles et leurs branchies exposées. Mesurant de quelques millimètres à plusieurs centimètres, ces petits prédateurs jouent un rôle clé dans l’écosystème. Chaque espèce de nudibranche a des proies spécifiques, ce qui en fait un indicateur précieux de la biodiversité locale.
Connaître pour mieux protéger
Le projet Nudibranches des Pertuis vise également à faire connaitre au plus grand nombre la biodiversité marine et de rendre compte de certaines évolutions liées au changement climatique.
Tout le monde est invité à participer au projet, que ce soit à travers des sorties sur l’estran pour identifier les espèces ou via des plongées organisées par le Subaqua Club de La Rochelle.
Les observations au Port de plaisance
Depuis le début du projet cette année, 75 plongées en binôme ont été réalisées en collaboration avec le Subaqua Club de La Rochelle, couvrant l’ensemble du Parc naturel marin. L’une d’entre elles, effectuée en juillet dernier dans le bassin des Chalutiers, a permis d’observer plusieurs espèces de nudibranches parmi les 40 espèces répertoriées à ce jour dans les pertuis charentais.
Ces présences attestent de la bonne qualité des eaux portuaires et l’importance de maintenir un écosystème favorable au développement de ces espèces fondamentales au milieu marin.
3 espèces de nudibranches et de nombreuses pontes ont été trouvées dont des antiopelles, blanches et bleues.
« Cette observation fait probablement du bassin des chalutiers le site le plus favorable pour cette espèce relativement rare ailleurs dans les pertuis » explique Eric Pesme, Ingénieur agronome spécialisé dans la gestion des milieux naturels qui coordonne le Projet Nudibranches des Pertuis.
Les plongées se poursuivent dans les pertuis charentais ainsi que les observations sur les estrans qui révèlent également la présence de nombreux nudibranches. Ces dernières permettront peut-être l’observation d’une espèce magnifique, la Cerberille de Bernadette, décrite en 1965 Jean Tardy et qui n’a jamais été revue vivante depuis en Charente-Maritime…
Découvrez l’exposition « Nudibranches de Pertuis »
Une exposition sur le projet a été réalisée par le laboratoire LIENSs de l’Université de La Rochelle. Présentée en septembre dernier aux Assises Nationales de la Biodiversité à l’Espace Encan, le Port de plaisance a le plaisir de la proposer très prochainement à la capitainerie dans le salon des plaisanciers.
Rendez-vous à la capitainerie à partir du 18 novembre au 2 décembre pour découvrir l’exposition « Nudibranches de Pertuis ».
L’occasion de mettre en lumière l’incroyable beauté de ces mollusques assez peu connus sur nos côtes mais également les différentes façons dont chacun peut participer à cet inventaire.
Une conférence sur le projet Nudibranches sera également proposée le 4 décembre à 17h au Muséum d’Histoire Naturelle de La Rochelle.
Plus d’infos sur la page Facebook du projet : Nudibranches des pertuis
© FFESSM
Le Festival International du Film et du Livre d’Aventure de La Rochelle revient cette année pour une nouvelle édition palpitante, célébrant l’aventure sous toutes ses formes. Depuis 21 ans, cet événement incontournable réunit les passionnés de voyages, d’explorations et de découvertes.
Du 10 au 17 novembre, le public aura l’occasion de découvrir une sélection unique de films, documentaires et livres d’aventure, et d’échanger avec des aventuriers de tous horizons. C’est plus de 150 rendez-vous proposés sur la durée du festival et à destination de toutes les générations.
Un partenariat de longue date
Partenaire officiel du FIFAV depuis 2018, le Port de plaisance, lieu d’accueil pour des voyageurs du monde entier, incarne parfaitement l’esprit d’ouverture et de découverte qui anime le festival. Ce partenariat souligne l’engagement du port dans la valorisation de l’aventure, de l’exploration et de la protection de l’environnement marin. Il est choisi cette année d’offrir à quelques clients annuels du port une invitation à la projection du film « Bernard Moitessier, une certaine rencontre » de Luc Sola, suivie d’un cocktail. Les places étant limitées, un tirage au sort a été organisé pour permettre aux heureux gagnants de profiter de cette soirée inédite.
Rencontres et partage : le cœur du Festival
Le festival se veut également un lieu de rencontre et de partage, où les visiteurs peuvent échanger avec les protagonistes de ces récits extraordinaires. Les projections, souvent suivies de débats, permettent d’en apprendre davantage sur les défis, les enjeux, mais aussi les beautés que recèlent les expéditions aux quatre coins du globe. Ateliers, expositions et soirées thématiques sont également au rendez-vous pour permettre à chacun de plonger dans le quotidien des aventuriers et de découvrir de nouvelles perspectives.
Une ouverture sur le monde et les enjeux environnementaux
Avec une sensibilité toute particulière pour les questions environnementales et culturelles, le festival s’inscrit dans une démarche de sensibilisation et de respect pour la nature et les peuples. Les films et ouvrages sélectionnés mettent souvent en lumière des défis contemporains liés à la protection des écosystèmes et à la préservation des traditions culturelles. Le public est ainsi invité à réfléchir aux enjeux qui traversent le monde de l’aventure, entre émerveillement et responsabilité.
Ne manquez pas cette opportunité unique de plonger dans l’univers de l’aventure et de rencontrer des figures inspirantes qui repoussent les limites de l’exploration. Que vous soyez passionné de voyages, curieux d’aventures ou simplement avide de nouvelles découvertes, ce festival est un rendez-vous à ne pas manquer.
Rejoignez-nous pour célébrer l’aventure !
Plus d’informations : FIFAV La Rochelle | 21e édition | 10 au 17 nov. 2024
Notre série de témoignages « Carnet de port » se poursuit. L’occasion de découvrir ou redécouvrir des personnes qui ont fait et font partie de la mémoire vivante de la plaisance à La Rochelle. Une façon de leur rendre hommage ainsi que d’immortaliser des souvenirs, parties de l’histoire de notre territoire.
Ce dixième épisode met en lumière Bernard Ballanger, membre éminent du Yacht Club Classique. À travers ses souvenirs, il nous fait voyager dans l’histoire du port et nous raconte les débuts de la navigation en bateaux classiques à La Rochelle, des années 50 à aujourd’hui.
Visionner les épisodes précédents :
Épisode 9 : L’aventure rochelaise de la course au large dans les 80’s par Pierre Follenfant.