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Le fond du bassin Tamaris gagnera une barrière de protection contre la houle
À proximité de la passerelle Nelson Mandela, un brise-clapot va être installé dans le bassin du Tamaris afin de protéger les derniers pontons du vent et de la houle, récurrents sur sous la passerelle. Le bassin, créé lors des travaux d’extension du port en 2014, accueille plus de 1000 bateaux. Une fois totalement assagit, un « village » regroupant les loueurs de petits bateaux et de jet skis y sera développé.
Zone concernée par l’installation du brise-clapot
Le brise-clapot – barrière en béton armée – sera installé entre la digue du Nouveau monde et la digue des Tamaris. Sur le site, des phénomènes d’agitation importants sont observés aux abords, surtout en période de coups de vent et pendant la haute saison avec le passage des embarcations dans le chenal.
Première étape de travaux : mise en place de pieux entre la digue et les pontons au fond du bassin
Ces travaux, estimée à 1 million d’euros, font suite à une étude des courants et de l’agitation du plan d’eau commandée par le port, et a différentes expérimentations :
Depuis 2015, nous avons expérimenté divers systèmes ayant pour objectif de sécuriser le plan d’eau, explique le directeur du port, Bertrand Moquay. Cela nous a permis d’évaluer la place qu’un tel ouvrage prendrait, son efficacité et de choisir la solution la moins gênante pour la navigation sur cette zone. L’étape suivante est l’installation d’un système pérenne.
Première étape de travaux : mise en place de pieux entre la digue et les pontons au fon du bassin
Les pontons 61, 62, 63 et 64 seront directement concernés par cette nouvelle configuration, utilisés actuellement par des plaisanciers, mais surtout par des entreprises de location de bateaux et de jet skis. Les travaux, qui viennent de démarrer avec la mise en place de pieux, seront finalisés d’ici le mois d’avril, avant le début des activités des professionnels en haute saison.
Battage du premier des 16 pieux le mercredi dernier (02)
